Infos Togo Profanation des mosquées

Le CACIT et la PCJV réclament une tolérance zéro contre les auteurs

Publié le jeudi 16 août 2018, par

Dans la nuit du 27 au 31 Juillet et du 03 au 14 Août 2018, certaines mosquées de Lomé et de Kara ont fait l’objet d’actes répréhensibles vis-à-vis de la loi.

Dans un communiqué conjoint rendu publique ce jour, le CACIT (Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo) et la PCJV (Plateforme Citoyenne Justice et Vérité) ont condamné avec véhémence et salué la sagesse et la grandeur d’esprit de l’Union Musulmane du Togo dans le traitement de ce dossier.

En tout cas, face à ce forfait dont les auteurs sont activement recherchés, les deux organisations de la société civile togolaise « appellent donc les autorités compétentes, garantes de l’exercice de la liberté de religion et de réunion, à rechercher, à poursuivre et à sanctionner toute personne impliquée dans l’exécution de ces actes répréhensibles » qui, d’après elles, « risquent d’entacher la paix, la quiétude et le vivre ensemble au sein des populations togolaises ».

Le CACIT et la PCJV fondent leur position sur le fait que le Togo est un Etat de droit et que l’on ne saurait laisser impunis les actes de vandalisme et d’atteinte à la liberté de religion des citoyens. Ils interpellent donc l’Etat togolais à jouer pleinement son rôle de protecteur « de tous les citoyens aussi bien leurs personnes que leurs biens ». Ceci, surtout que ces évènements se sont produits à un moment sensible de la vie politique du pays.

« Ces évènements qui interviennent dans une période de tentative de résolution de la crise politique que le pays connaît depuis bientôt un (01) an, ne sont pas de nature à décrisper les tensions sociopolitiques » avertissent-ils tout en réclamant du « gouvernement de traiter cette affaire avec diligence ».
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